Marry Me In Bassiani

(LA)HORDE


Production : (LA)HORDE
Conception et mise en scène :
(LA)HORDE - Marine Brutti, Jonathan Debrouwer, Arthur Harel
Scénographie : Julien Peissel, assisté de Léa Chardin et Elena Lebrun

Avec l’ensemble IVERONI et le maître de ballet Kakhaber Mchedlidze : (en alternance)
Mari Bakelashvili, Gaga Bokhua, Tinatin Chachua, Vaso Chikaberidze, Natia Chikvaidze, Tornike Gabriadze, Giorgi Gasishvili, Tornike Gulvardashvili, Levan Jamagidze, Nika Khurtsidze, Khatuna Laperashvili, Kakhaber Mchedlidze, Neli Mdzevashvili, Giorgi Mikhelidze, Vano Natmeladze, Anzori Popkhadze, Tamar Tchumburidze, Natia Totladze, Mariam Tsirdava, Lali Zatuashvili

En mai 2018, faisant suite à une descente musclée de la police dans le club ultra connu « le Bassiani », dix mille personnes se retrouvent dans une rave spontanée organisée devant le parlement de Tbilissi. Il s’agit pour cette jeunesse de revendiquer pacifiquement sa liberté dans un pays très conservateur.

En interrogeant les artistes du Ballet Iveroni, (LA)HORDE prend conscience que ce n’est pas la première fois que la danse revêt cette dimension à la fois politique et contestataire. Sous l’ère communiste, le ballet avait servi l’unification nationale mais aussi de résistance pour marquer la singularité du pays face à une globalisation violente. Fruit de ces différentes rencontres et discussions, Marry Me in Bassiani se situe aux carrefours de toutes ces influences.

En des mouvements parfaitement synchronisés, la chorégraphie combine prouesses techniques et
musique techno, chocs de sabres et couples d’amoureux.ses voltigeant dans les airs.

Réalisation du cheval et de son cavalier avec Léa Chardin.
Le bloc de polystyrène, colossal, plus grand que moi, je l’appelerai “bloc de l’est”. Il a fallu coupé, taillé, brossé, pour faire apparaître l’animal et son cavalier à la tête coupée. Durant plusieurs semaines je ne faisais plus qu’un avec le polystyrène, même quittant l’atelier, il me suivait, dans les cheveux, dans le nez, sur les vêtements, le bloc commençait à tomber lentement. 





© (LA)HORDE et Elena Lebrun